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Ma campag'net pour Nicolas
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26 février 2007

L'autorité. Qui ose encore en parler ?

Dans son discours de Perpignan, Nicolas Sarkozy a osé aborder un sujet devenu étrangement tabou en politique : celui de l'ordre et de l'autorité.

Il a dénoncé les conséquences pour la France des dérives de tous ceux qui ont combattu l'idée même d'autorité.
« A bas l'autorité ! Cela voulait dire : désormais tout se vaut. Le bien comme le mal, la grandeur comme la bassesse, le vrai comme le faux, le beau comme le laid. Tout se vaut : la parole de l'élève vaut celle de l'instituteur. Une émission de variétés vaut une pièce de Racine. L'intérêt particulier vaut l'intérêt général. Le délinquant vaut la victime .... »

Pour Nicolas Sarkozy, il ne faut pas confondre autorité et autoritarisme. Il a plaidé pour le rétablissement :
  • de l'autorité de la famille et des parents,
  • de l'autorité de la République et de l'Etat,
  • de l'autorité de l'Ecole et des enseignants.

    L'autorité est le fondement de l'ordre.
    « L'ordre, c'est quand l'autorité du maître est respectée, c'est quand l'école apprend à l'enfant à faire la différence entre le bien et le mal, à distinguer ce qui est vrai de ce qui est faux, à apprécier ce qui est beau et ce qui est grand.
    L'ordre, c'est quand la loi est la même pour tous, quand le crime est puni et le mérite récompensé.
    L'ordre, c'est quand la victime compte plus que le délinquant. C'est quand le travail paye plus que l'inactivité, quand on cesse de s'appauvrir en travaillant et de s'enrichir en spéculant.
    L'ordre, c'est quand le capitalisme est régulé, quand la concurrence est loyale, c'est quand l'entrepreneur est davantage valorisé que le prédateur, c'est quand les gains sont équitablement répartis entre le capital et le travail, c'est quand le dialogue prévaut sur la violence, c'est quand personne n'est obligé de descendre dans la rue pour faire valoir son point de vue, c'est quand les usagers ne sont pas pris en otages par les grévistes, c'est quand chacun peut circuler sans craindre de se faire agresser. »


    Il a aussi rappelé que le désordre issu de la culture permissive de Mai 68 frappait aussi, et avant tout, les plus faibles.
    « L'immigration clandestine, le travail au noir, la fraude, la défaillance de l'école, la délinquance, le chômage, la concurrence déloyale, ce sont des désordres dont les victimes sont d'abord dans les quartiers défavorisés, dans les familles de milieux modestes, chez ceux qui sont les moins qualifiés, chez ceux qui prennent les transports en commun pour aller travailler. L'ouvrier, c'est le premier que l'on agresse, c'est le premier dont on brûle la voiture, c'est le premier qui se retrouve au chômage quand la concurrence chinoise attaque le marché européen à coups de dumping monétaire, social et écologique et quand le travail au noir lui prend son emploi. »
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