Alors, là, c'est le ponpon !!!

Ils veulent vraiment gagner avec ça ????!!!!!

Une raison de plus pour ne pas revoir toute cette clique dès le mois de mai au affaire !!!!

Au secours, j'ai peur !!!!

Ségolène Royal appelle Lionel Jospin à la rescousse

La candidate a intégré hier l'ancien premier ministre dans « l'équipe du pacte présidentiel », ainsi que Strauss-Kahn et Fabius.

COMME on le prévoyait, Dominique Strauss-Kahn et Laurent Fabius intègrent le conseil stratégique de la campagne socialiste. Mais Ségolène Royal, qui avait repoussé cette annonce toute la journée d'hier, a mis fin au suspense dans la soirée avec une surprise : le retour de Lionel Jospin. Il « peut apporter son expérience, sa force, le souvenir des campagnes qu'il a menées et notamment montrer ce qu'il ne faut plus refaire : la dispersion et la perte des repères », a commenté François Hollande.

L'ancien premier ministre, qui disait vouloir faire campagne à sa façon, sera un des treize membres de « l'équipe du pacte présidentiel ». Royal a donné lecture de la liste des dix autres personnalités dans un ordre bien précis : Pierre Mauroy, Henri Emmanuelli, Bertrand Delanoë, Martine Aubry, Bernard Kouchner, Gérard Collomb, Yvette Roudy, les présidents des groupes parlementaires Jean-Pierre Bel et Jean-Marc Ayrault et le premier secrétaire du PS, François Hollande.
« Tout le monde est rassemblé dans cette phase décisive de la campagne », a ajouté Royal. À côté de cette équipe, deux autres pôles sont mis en place : un pôle « coordination des forces », comprenant les chefs de partis - Hollande, Jean-Pierre Chevènement pour le MRC et Jean-Michel Baylet pour le PRG - et un pôle « expression publique et communication », sous la houlette de Jack Lang et Julien Dray. Les deux directeurs de campagne, Jean-Louis Bianco et François Rebsamen, sont confirmés. Il y aura désormais trois porte-parole : Ar­naud Montebourg, Vincent Peillon et Najat Belkacem, conseiller régional Rhône-Alpes. Le fabiusien Claude Bartolone étant, lui, chargé du « suivi de la presse nationale ».
Reste à savoir quel sera le rôle exact de cette « équipe du pacte présidentiel » : conseil de sages ou véritable équipe opérationnelle de campagne ? Selon Royal, ils seront chargés « d'organiser et de présider les réunions de campagne » dans toute la France et « ils pourront se réunir ensemble à leur convenance ». Ne manque plus qu'à réaliser la « photo de famille », lorsque DSK sera rentré du Canada et Fabius du Darfour. Samedi, la candidate doit tenir meeting avec Fabius dans sa circonscription du Grand-Quevilly.
Dissensions
D'autres problèmes se posent dans la campagne de Royal, malgré sa légère remontée dans un sondage, après son émission sur TF1, considérée comme un grand succès par ses proches. Après le départ d'Éric Besson, ce sont les membres du groupe Prairial 21, regroupant des militants issus de l'immigration et de l'outre-mer, qui ruent dans les brancards.
Dans une lettre à la candidate, qui porte la signature d'une cinquantaine de personnes issues de toutes les tendances du PS, ils s'étonnent que son pacte présidentiel ne fasse « aucune proposition sur la question de la lutte contre les discriminations et la promotion de l'égalité réelle ». « Nous remarquons avec regret l'absence de continuité entre le compassionnel et l'opératoire », écrivent-ils. Ils demandent un rendez-vous à la candidate, menaçant, sinon, d'organiser une conférence de presse pour dire à quel point la diversité est absente de la campagne Royal. D'autant que, sur le terrain, les candidats aux législatives issus de la diversité font les frais, dans plusieurs circonscriptions, des accords conclus avec le MRC ou le PRG.